Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Frachet
17 août 2022

Les vieux fourneaux (films)

Tome 1 - Ceux qui restent

« Je voulais montrer des personnes âgées qui restent impliquées dans le monde, aller à l'encontre de l'idée du senior jouisseur-consommateur. « Wilfrid Lupano

            Les 3 compères

Auteurs : Wilfrid Lupano (Scénario) / Paul Cauuet (Dessin, Couleurs), 10 Avril 2014, Prix du public Angoulême 2015
Film : réalisateur Christophe Duthuron en 2018 avec Pierre Richard, Eddy Mitchell, Roland Giraud, Henri Guybet et Alice Pol dans le rôle de la petite-fille. Le film est basé sur les tomes 1 et 3 de la BD avec quelques situations inédites.
Tournage dans le Tarn à Villemur-sur-Tarn et dans l'Hérault. 

Pierrot est un vieil anar indécrottable, pote avec Mimile qui n’est pas bien cuit, qui a vraiment la tête de l’emploi et Antoine. Ils savent bien qu’il leur faut garder une éternelle jeunesse pour conjurer la mort. Les trois septuagénaires se sentent vraiment coincés entre un passé qui fout le camp et un avenir pour le moins incertain, la main sur le cœur même si ce n’est pas toujours le pied.

                      

Les vieux fourneaux La BD                            Sur le tournage

Voilà-t-y pas qu’Antoine tombe amoureux (y’a pas d’âge paraît-il) et entraîne tout son monde vers la Toscane où il va retrouver son ancien patron devenu fort décati (bien fait pour ce sale capitaliste).
Derrière le choc des générations, apparaît sous un mode ironique et même délirant, la lutte de classes conduite par l’anarchisant Pierrot et en l’occurrence contre la société Garan-Servier qui a licencié méchamment Pierrot et Lucette, feue la femme d’Antoine.

Tome 2 – Bons pour l’asile

C’est le cinquième tome de la BD qui s’intitule "Bons pour l'asile".
Tourné dans le Gers à Saramon, Simorre et Auch
       

                 
                                                  Les 3 compères des vieux fourneaux 2


« Pierre Richard cabotine, Eddy Mitchell grommelle, Bernard Le Coq ironise… Ils sont faits pour s’entendre. »

On prend (presque) les mêmes et on recommence ou plutôt on entre dans une nouvelle histoire toujours centrée sur la lutte de classes entre Pierrot et sa bande qui veulent sauver des migrants sans papiers et des nantis qui ne pensent qu’à l’argent et qui vont finir par se faire avoir.
Belle fin. Victoire finale de la justice… avec le concours de l’informatique.

                           
Eddy avec Larquebuse, le maire de Moncœur                Eddy avec Myriam Boyer

Cette fois, ça ne tourne plus uniquement autour des trois potes Pierrot, Mimile et Antoine (Roland Giraud remplacé par Bernard Lecocq, Eddy Mitchell et Pierre Richard) mais on retrouve la même ambiance débridée (bien qu’il n’y ait aucun chinois) avec une Sophie toujours aussi sympathique et bonne poire et une inénarrable Berthe alias Myriam Boyer, impitoyable avec notre ami Eddy.

Pierrot a  embarqué dans ses projets foireux une riche baronne (Claire Nadeau)  plutôt anar et qui délire parfois, pas si folle qu’elle en a l’air et qui met à la disposition de la communauté un superbe hôtel dans beaux quartiers à Paris. Alors, elle ne peut être que folle, inapte à la société de consommation, menacée de l’asile. Ouf, elle finira par s’en sortir et remettra son bel immeuble à la disposition des immigrés. 

                         
Les 3 compères pendant le tournage               Alice Pol, la petite-fille d’Antoine

Les 3 compères vont aussi en profiter pour combattre les appréhensions et les préjugés qu’ont les gens du village de Moncœur contre les immigrés en s’érigeant en consultants politiques au cours d’une campagne électorale qui ne sera pas vraiment du goût de Larquebuse, le maire du village. 

Pendant le tournage


Références filmographiques d'Eddy
Coup de torchon (Tavernier, 1981),
À mort l’arbitre (Mocky, 1983), Ronde de nuit (Missiaen, 1984), Autour de minuit (Tavernier, 1986), Jusqu'au bout du monde (Wenders, 1991), La totale ! (Zidi, 1991), Le bonheur est dans le pré (Chatiliez, 1995), Cuisine américaine (Pitoun, 1998), Tanguy (Chatiliez, 2001), Bambou (Bourdon, 2009), L'oncle Charles (Chatiliez, 2012), Salaud on t'aime (Lelouch, 2013), Les vieux fourneaux 1 (Duthuron, 2018), Les vieux fourneau 2 (Duthuron, 2022)

Voir aussi mes fiches
:

Document utilisé pour la rédaction de l’article P'tit Claude -- Le dictionnaire de ma vie --

---------------------------------------------------------------------------------------------
<< Christian Broussas Les vieux fourneaux © CJB  °°° 17/08/2022  >>
---------------------------------------------------------------------------------------------

Commentaires
Frachet
Archives