L'historien Jean-Paul Caracalla

Jean-Paul Caracalla, historien de Paris

Paris et ses écrivains  << • © cjb © • >>

Jean-Paul Caracalla est vraiment le spécialiste des balades parisiennes. Il a longtemps dirigé La Revue des voyages et publié des ouvrages sur les quartiers mythiques de Paris qui vont de Montparnasse à Montmartre en passant par ' Les Champs-Élysées, évoquant aussi bien "les vagabondages littéraires" dans Paris que la poésie ferroviaire".

Vagabondages littéraires dans Paris
Référence : Jean-Paul caracalla, "Vagabondages littéraires dans Paris", éditions La Table Ronde, Collection 'La petite vermillon', 176 pages, septembre 2003, isbn 2-7103-2602-7

          

Voyages autant dans Paris que dans le temps, ces vagabondages auxquels nous convie Jean-Paul Caracalla nous entraînent sur la piste parisienne d'illustres écrivains. On découvre ainsi les endroits favoris de leurs promenades, leur habitat, leurs amis, leurs habitudes, leur vie quotidienne au-delà de leur œuvre. Peu de parisiens sédentaires dans les choix de l'auteur, juste un Proust enfermé dans sa chambre du boulevard Haussmann ou un Léon-Paul Fargue, piéton impénitent du Paris de son époque et qui rêvait de dresser un plan de la capitale « pour des promeneurs qui ont du temps à perdre et qui aiment Paris. »

On y découvre maints écrivains qui ont aimé Paris ou qui y ont fait de longs séjours comme Chateaubriand, Hugo, Stendhal ou Alphonse Daudet. On fait connaissance avec les américains de Paris, ceux qu'on a appelés "la génération perdue" et sont venus s'installer dans la capitale française à la recherche du temps perdu proustien.

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En remontant le boulevard
Référence : Jean-Paul Caracalla, "En remontant le boulevard", éditions La Petite Vermillon, 218 pages

  En remontant le boulevard

Ce livre est tout autant un roman d'aventures qu'un livre de voyages dans la capitale, le Paris de la culture, littérature, théâtre, histoire, les arts y sont largement représentés, laissant place au divertissement et aux anecdotes savoureuses quand Charles Trénet disait que « Les souvenirs si tendres / Viennent s'y faire entendre. » Peu de nostalgie cependant dans ces pérégrinations parisiennes le long des "Grands boulevards", des Italiens, "le nombril du monde", à Beaumarchais, des Capucines à La Madeleine. Le temps, écrit Jean-Paul caracalla, où « le boulevard accède à la dignité d'espace historique dont Paris prône l'esprit et le rayonnement. »

On y pénètre dans des lieux pleins d'histoire, des cafés, des hôtels particuliers, on y voit comédiens, badauds et courtisanes, des salles de spectacle où l'on joue souvent beaucoup d'auteurs fétiches de la scène, surtout du théâtre, des pièces de vaudeville comme Tristan Bernard, Georges Courteline, Georges Feydeau, Alphonse Allais, Jules Renard, le grand Sacha Guitry, la plume trempée dans la remarque acide et ironique, la coqueluche d'alors... Balzac n'écrivait-il pas que « les boulevards sont aujourd'hui pour Paris ce que fut le Grand Canal à Venise. »

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Montmartre, gens et légendes
Référence : Jean-Paul Caracalla, "Montmartre, gens et légendes", édition Table ronde, février 2007, isbn 2-7103-2846-1

Montmartre et sa butte, un des phares de Paris qui attire tant de touristes du monde entier, avec ses contrastes, le charme de ses petites rues et sa vue magnifique sur Paris. C'est aussi un quartier de traditions, l'ex "Commune libre de Montmartre" près des boulevards de Clichy et de Rochechouart, ses artistes qui prolongent la "belle époque" des peintres du quartier, les impressionnistes Edouard Degas, Auguste Renoir, Vincent Van Gogh, Camille Pissarro, Toulouse-Lautrec... auxquels il faut ajouter les Utrillo, Modigliani, Picasso et tous ceux du Bateau-Lavoir ont participé à la renommée de Montmartre ans le monde entier. De nombreux écrivains sont venus y chercher l'inspiration, Georges Courteline, Alphonse Allais, Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Guillaume Apollinaire, Max Jacob et tant d'autres moins connus.

« Les marchands de couleurs rue Lepic ou rue des Martyrs aident Van Gogh et Seurat, ces jeunes « "vivant de privations, et encore, pas tous les jours" » (Alphonse Allais). Au Bateau-Lavoir, Picasso peint les Demoiselles d'Avignon. » (extrait de "Libération" du 17 mars 2007)

D'autres lieux mythiques rappellent tout un monde aujourd'hui disparu, le célébrissime Moulin de la Galette, le Lapin Agile, les petits cabarets du bas de la butte avec le Chat Noir de Rodolphe Salis et le Mirliton d'Aristide Bruant. Quelques vestiges rappellent aussi des temps plus lointains des Gaulois et des Romains avec le Mont de Mars (ou de Mercure), le martyre de Saint Denis et bien sûr le fameux Sacré-Cœur, point ultime et névralgique de Montmartre.

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Montparnasse, l'âge d'or
Références : Jean-Paul Caracalla, " Montparnasse, l'âge d'or", éditions Table ronde, Collection Petite Vermillon, septembre 2005, isbn 2-7103-2797-X

Montparnasse, a priori un quartier anonyme de Paris, égaré alors dans le sud de la capitale connut son heure de gloire quand il se mit à attirer des artistes venus de tous horizons, toutes sortes d'artistes, écrivains, poètes, peintres, sculpteurs, musiciens, metteurs en scène, acteurs et chanteurs. Des lieux devenus symboles de l'époque -"la belle époque"- La Coupole, le Dôme, la Closerie pour décors. trimbalant alors leur détachement, leur vie nocturne et leur bohème.

  Montmartre

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Et encore...
- Jean-Paul Caracalla, "Les Champs Elysées", éditions Table ronde, Collection Petite Vermillon, mars 2009, isbn 2-7103-3082-2
- Jean-Paul Caracalla, "Le Paris de Prévert", éditions Flammarion, 127 pages, septembre 2000, isbn 2-0801-2814-0
- Jean-Paul Caracalla, "Saint-Germain-des-Prés", éditions Flammarion, 200 pages, avril 2000, isbn 2-0801-2805-1
- Jean-Paul Caracalla et Jean des Cars, " L'Orient-express , un siècle d'aventures ferroviaires ", éditions Denoël, 160 pages, isbn 978-2-2072-3037-4

Vidéo, Olivier Barrot ---- En remontant le boulevard

- Alain Bouldouyre, "Paris des poètes", éditions Plume, 128 pages, juin 2002, isbn 2-8411-0148-7
- Montmartre sous l'Occupation

                               <<<<< Christian Broussas - Feyzin, 27 mars 2012 - << © • cjb • © >>>>>>